Aujourd’hui, nous clôturons avec la série de messages sur le brisement ; Et le thème du message de ce matin est intitulé le navire cassé.
1. L’arrière-plan de ce récit
Dans ce récit, Paul est à la fin de sa vie, également de son ministère. Car le ministère se termine lorsque la vie s’arrête. Il n’y a pas de retraite pour un prédicateur à moins d’être arrêté par le péché. Alors, au lieu d’être reconnu ; au lieu d’être accepté ; au lieu d’être honoré et récompensé, voilà Paul arrêté et envoyé comme prisonnier à Rome.
Il est là sur le navire, lui Paul, le héros de la foi, le fidèle serviteur de Dieu avec les autres prisonniers. Puis la saison est avancée et elle n’est pas propice à la navigation, au navire à voile. Car il n’y avait pas de moteur à cette époque-là. On faisait de grands navires avec les voiles et on se laissait pousser par des vents favorables. Et c’est ainsi que la saison n’était pas favorable et les vents étaient contraires. Alors la navigation devenait même dangereuse. C’est avec peine qu’ils sont arrivés à Beaux ports sur l’ile de Crête.
2. L’avertissement de Paul (v. 10 – 12)
Lui [Paul], le prisonnier, avertit et dit : « Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes. » Paul voit que les vents ne sont pas favorables. Mais qui écoute les conseils d’un prisonnier ? En réalité, Paul n’était pas leur prisonnier ; il était le prisonnier du Seigneur. De même aujourd’hui, qui écoute les conseils d’un homme de Dieu ?
La saison est avancée et les vents sont contraires.
Ils se concertent les uns et les autres. Le patron du navire, le capitaine, ses collaborateurs et le centenier sont d’avis de continuer le voyage. Car, pour eux, il n’est pas convenable de passer l’hiver dans cette place parce que les commodités, les hôtels ne sont pas agréables. Ils décident d’aller passer deux ou trois mois d’hiver dans une autre ville. Ils rejettent l’avis de Paul. Il fut prisonnier car il parlait des choses de Dieu, de la part de Dieu.
3. Les vents contraires (13 – 20)
Au départ, ils se croyaient maîtres de leur destin, ils décident de rejeter l’avis de Paul. Le verset 13 dit : « Un léger vent du sud vint à souffler, et se croyantmaîtres de leur destin, ils levèrent l’ancre et côtoyèrent l’ile de Crête. » Ce léger vent leur semblait favorable. Mais bientôt, c’est un vent impétueux, qu’on appelle Euraquilon qui se déchaîne sur l’île (v.14). A cause des vents contraires et des tempêtes, ils jettent les cargaisons ; ils abaissent les voiles ; ils se servent de moyens de secours pour raccommoder le navire mais ça ne marche pas. Ils ne maîtrisent pas le navire et ils sont entraînés à la dérive. On ne voit pas les étoiles ; on ne voit pas le soleil.
Quelques fois le soleil du juste s’efface quand on refuse d’écouter la voix du salut. Tous sont fatigués ; ils ne mangent pas et perdent espoir.
Il y a beaucoup de vents de nos jours ; et ces vents sont contraires. Toutes puissances ne viennent pas de Dieu. Il y a des vents qui nous viennent des Etats-Unis d’Amérique ; de l’Europe et d’Afrique. Il y a toutes sortes de doctrines, de nouvelles pratiques et d’enseignements. Ces vents vous semblent favorables mais bientôt vous voilà lancé à la dérive. C’est la parole qui sauve, c’est la vérité qui sauve.
4. Les différents navires construits par les hommes
Les gens essaient de se construire eux-mêmes des navires pour traverser les océans de la vie. Car ils veulent arriver sains et saufs. Toutes ces religions dans le monde ; ces philosophies et ces idéaux politiques pour amener les hommes de l’autre côté. Ce sont tant de navires pour faire traverser les hommes de l’autre côté. Ils promettent monts et merveilles.
L’homme cherche la stabilité ; l’homme cherche la sécurité et pour arriver à cette fin, il se fabrique des navires (Communisme, capitalisme, humanisme, religion, démocratie, etc.). Ces navires sombrent, ils craquent de partout car les vagues se lèvent de partout. Ces navires sont en débandade ; ils se cassent, se brisent, se détruisent.
Nous avons besoin de quelque chose de meilleur. Il faut plus qu’un meilleur féticheur pour traverser cet océan de la vie ; il faut plus qu’un meilleur marabout pour traverser cet océan de la vie ; il faut plus qu’une meilleure moralité pour traverser cet océan de la vie ;
il faut plus qu’une meilleure religion pour traverser cet océan de la vie ; il faut plus qu’une meilleure philosophie pour traverser cet océan de la vie. Il faut un navire solide.
Dieu a dit à Noé : « Tu te feras une Arche… » Et lui a donné toutes les dimensions. Ces dimensions étaient idéales pour une résistance maximale aux tempêtes les plus fortes. C’était un engin flottant pour sauver l’humanité. Les gens se moquaient de Noé mais cet engin a tenu bon alors que les écluses des cieux étaient ouvertes et que les rivières gonflaient. Pourquoi ? Parce que Dieu en était le concepteur. Ce qui vient de Dieu est meilleur et excellent.
De même, la croix de Jésus-Christ, arche de notre salut, plan divin conçu par le plus grand stratège nous sauve de la colère à venir, nous sauve du déluge du feu qui va tomber sur le monde.
5. Le blâme et l’encouragement de Paul (21 – 25)
Il [Paul] commence par les blâmer. Il dit : « Ô hommes, il fallait m’écouter et ne pas partir de Crête, afin d’éviter ce péril. »
La Parole de Dieu sauve, console, édifie mais aussi corrige.
Apres, Paul leur donne une parole d’espoir : « Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra, et il n’y aura de perte que celle du navire. Un ange du Dieu a qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, o hommes, rassurez-vous, carj’ai confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit. » Paul devient maître à bord de ce navire ; c’est lui qui commande. A cause de Paul, il y a encore espoir…
En définitive, nous sommes des passagers nous avons un point de départ et notre point d’arrivée qui est l’éternité. Les vents sont contraires et il y a plusieurs navires que le monde nous propose. Le meilleur des navires, c’est la croix. Ce navire ne nous conduit pas à la dérive. L’enfant de Dieu a confiance dans les promesses divines ; il ne panique pas quand tout va mal car son navire le portera sur le rivage du salut, un rivage de paix.
Point de décision
Si nous pouvons vous aider à avancer dans la voie de Dieu par la prière ou les conseils tirés de la Parole de Dieu, veuillez nous contacter au Centre Evangélique Francophone La Bannière sise Avenue Essandja n°12-14 (en face de l’Hôtel Phoenix), Q/Bon Marché, Commune de Barumbu.
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